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EXPOSE

URGENT

La MISSION SPRITUELLE UNIVERSELLE existe à Cuba depuis 1925, et depuis lors ses activités se sont poursuivies sans la moindre entrave de la part des autorités, sous la direction de S.S. le Pr. OM Lind.

Depuis 1950 l’administration de ce grand Siège Spirituel a été assurés par le Dr. OM Lind ainsi que par ses associés, les Missionnaires Spirituelles Universels Blanche Ledran, Micheline Héraud, Marie Peurozet, Angel Fernandez, Dr. Agüero Vives, le Dr. Julio Armandez k. et le Prof. Luis Navarrete.

Sous la tyrannie du général Batista nous avions commencé à rencontrer certaines difficultés pour avoir protesté publiquement et dans le monde entier contre les atrocités de ce monstrueux régime, mais nous avions réussi à éviter de graves conséquences.

Lors de l’avènement du processus révolutionnaire de Fidel Castro, nous avions sympathisé avec les réformes qui réellement répondaient aux besoins sociaux, éducatifs et purement humanitaires du people cubain. A cette époque, évidemment, el n’y avait absolument aucune trace de possibilité d’un régime communiste. Il s’agissait d’une toute nouvelle vie qui commença pour Cuba le 1er janvier 1959.

Durant les mois d’octobre, novembre, décembre 1959 et janvier 1960, nous avons tenu une grande Assemblée du CONGRES MONDIAL DE L’HOMME (Parlement Mondial Permanent de toutes les Religions, Fois, Fraternités, et Philosophies), simultanément à la RECONTRE SPIRITUELLE AU SOMMET, á la Havane. Le Gouvernement de Cuba mit gracieusement à notre disposition, à cette occasion, les Salles principales du Capitole. Le motif des facilités qui nous furent offertes fut de toute évidence la nécessité pour Cuba d’avoir, de se faire davantage d’amis et d’obtenir le plus grand afflux possible de touristes venant de l’étranges. Les autorités cubaines ne participèrent en aucune manière à ce grand effort humaniste, culturel et spirituel. Certaines expressions religieuses et mystiques ne furent pas entièrement en harmonie, malheureusement, avec nos nobles aspirations – certains se livrèrent à des activités inamicales contre nous, obtenant finalement des autorités militaires l’arrestation du Dr. Lind, revolver au poing, en pleine grande assemblée. Heureusement l’incident fut clos, quelques heures plus tard, quand il fut découvert que les accusations étaient fausses.

Après cet incident, cependant, nous commençâmes tous à nous rendre compte que Cuba ne serait pas le paradis qu’il promettait d’être et que tous espéraient. Depuis de printemps 1960 donc nous décidâmes de suspendre toutes les activités  de notre Mission Spirituelle qui embrassait l’UNIVERSITÉ MONDIALE DE SCIENCE RELIGIEUSE ET SPIRITUELLE, le SEMINAIRE THEOLOGIQUE ORTHODOXE, et le GRAND SANCTUAIRE SPIRITUEL DE TOUTES LES RELIGIONS. « L’Alliance Religieuse Universelle », enregistrées officiellement, avait également pris une certaine ampleur, favorisant la coopération interreligieuse et interconfessionnelle dans tous les aspects de la vie quotidienne. Néanmoins comme de coutume, selon notre caractéristique, nous ne nous mêlâmes jamais de politique.

A la fin de 1960, cependant, la révolution commença à montrer des signes de pernicieuses transformations, devenant plutôt agressif vis-à-vis toutes formes de religion. Nous avons alors demandé le permis nécessaire pour abandonner l’île de Cuba, mais nous ne reçûmes jamais de réponse des autorités cubaines.

L’année 1961 fut marquée par la malheureuse invasion de Cuba. Sur ce, des mesures économiques drastiques furent prises et l’esprit socialiste ou communiste fut officiellement proclamé. C’est alors que nous subîmes toutes sortes de mauvais y traitements de la part du peuple ainsi que des représentants officiels du Gouvernement. Ne pas être socialiste ou COMMUNISTE devint à ce moment là un crime majeur et des slogans de ce genre devinrent courants : « SEUL LE COMMUNISE PEUT SAUVER LE MONDE DE L’IMPERIALISME », « CEUX QUI NE SONT PAS AVEC NOUS SONT FAVORABLES A L’IMPERIALISME ». « LE COMMUNISME VA BIENTOT GOUVERNER LE MONDE ENTIER ». Il était clair que nous n’étions pas compris entre leurs amis.

En août 1961 une certaine loi fut décrétée réglementant la possession de l’argent. Nous fûmes obligés à déposer sur un Compte Spécial une dizaine de milliers de dollars que nous avions en notre possession, alors que nous essayons de quitter le pays. De ce compte on nous accorda $100  mensuel pour nos dépenses, alors que nous avions à payer un loyer de $102 plus téléphone, électricité, eau, frais divers d’entretien et nourriture quotidienne. Nous protestâmes, sollicitant de nous accorder davantage puisque l’allocation légale ne suffisait décidément pas, étant donne que les étrangers ont un standard de vie plus élevé et que le Dr. Lind était extrêmement malade, nécessitant une urgente et délicate intervention chirurgicale. Nous demandâmes l’autorisation d’aller en Amérique pour opérer immédiatement le Dr. Lind, mais le permis nous fut refusé.

Nous fûmes alors contraints de vivre de charité durant plusieurs mois, ensuite nous reçûmes des colis alimentaires de l’étranger, surtout de France, de Suisse, d’Allemagne et d’Amérique, car nous mourions littéralement de faim. Le Gouvernement de Cuba connaissait bien notre désarroi, puisque le Dr. Lind écrivit  d’énergiques lettes au Dr. Commandant Fidel Castro le 5 Octobre. Le 27 novembre 1961 et les 4 et 19 de mars 1962. En dépit de ces faits, le Gouvernement de Cuba ne prêta aucune attention á nos demande de permis de sortie. Il était évident que les dirigeants révolutionnaires de Cuba, devenus enragés communistes, voulaient nous contraindre à un état de captivité afin de provoquer  de notre part quelques déclarations en faveur du communisme. A maintes reprises nous fûmes l’objet de démarches pour nous  montrer que nous pouvions facilement améliorer notre sort si mous voulions nous aligner, c’est á dire si nous  approuvions le communisme. Inutile de dire que nous refusâmes ces avances avec sagacité. Afin d’obtenir de la nourriture, nous essayâmes de devenir Membres de la Milice, car c’était le seul moyen, mais, heureusement ou non, nous fûmes refusés. Ce qu’ils voulaient de nous, c´était une soumission et un assujettissement complet, comme pour les autres Cubains. Els pensaient pouvoir nous subjuguer par la faim et toutes sortes de mauvais traitements.

Toute fois, nous réussîmes à surmonter nos tragiques conditions et nous préférâmes cette épreuve à l’esclavage complet. Nous étions décidés et prêts à  mourir plutôt qu’à nous rendre. Le 4 mars nous nous décidâmes à  mettre un terme définitif, que qu’il soit. A notre situation, écrivant à Fidel Castro ce que nous pensions de lui et de la révolution cubaine. S’il ne nous conduisit par à ce moment devant le peloton d’exécution, el ne le fera jamais. Nos amis dans tout Cuba craignaient énormément pour notre sécurité personnelle. Depuis plusieurs mois nous prenions déjà nos précautions, ne sortant qu’en plein jour, aussi rarement que possible afin de ne pas être trop remarqués. Nous ne pouvions même pas laisser notre Sanctuaire seul, car il aurait pu être saccagé par les commandos communistes avertis par les informateurs officiels connus comme « Comités de défense de la révolution ».

En même temps, depuis plusieurs mois, nous nous étions arrangés pou informer nos amis et collaborateurs à l’étranger afin qu’une campagne soit entreprise pour que le monde entier sache que nous passions par le terribles ´preuves et mauvais traitements, une coercition indicible et une anxiété crucifiante. Ceci suscita une série de lettres adressées au Gouvernement Cubais exigeant notre libération immédiate et l’autorisation de partir à la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, à l’Organisation des Etats Américains, aux organismes des Droits Humains du monde entier. Des centaines de différentes organisations religieuses, humanitaires, spiritualistes, savantes, philosophiques et mystiques prirent une part active à cette expression spontanée de révolte contre les ignominies de la révolution cubaine ou le COMMUNISME  international. Notre lettre du 4 mars 1962 avait pour but de bien démontrer que nous n’étions pas seuls dans notre tragique épreuve et qu´un immense éveil de la conscience humaine s’accomplissait. Nous y faisions également ressortir qu’on ne pouvait indéfiniment bafouer, piétiner ou ignorer les DROITS HUMAINS comme s’ils n’existaient pas. Le Gouvernement de Cuba ne réagit pas à cette explosion de pensée de notre part. Cependant, quelques jours plus tard nous envoyâmes un télégramme à des amis à New York, les incitants à rendre visite au Dr. U. Thant, Secrétaire Général des nations Unies. Cette action eut la vertu de provoquer á l’extrême les autorités cubaines, à tel point qu’elles déléguèrent des envoyés  spéciaux pour nous présenter des excuses de la part du Gouvernement révolutionnaire pour l’injustifiable retard apporté à nous accorder le permis indispensable pou quitter le pays. A deux reprises des envoyés de ce genre nous visitèrent, nous faisant de merveilleuses promesses, mais absolument sans aucun résultat pratique puisque nous étions toujours retenus contre notre volonté et que les permis de voyage nous étaient toujours niés. Naturellement notre état de santé s’aggravait et nos réserves vitales  s’épuisaient de sorte qu’il nous était indifférent d’être arrêtes, fusillés ou n’importe quoi. Tout ce qui pouvait nos arriver était beaucoup mieux que l’odyssée que nous supportions.

Le 4 mars 1962 nous avons adressé au Ct. Fidel Castro cette lettre expliquant notre philosophie de la vie en tant que Missionnaires Spirituels Universels, éclaircissant et mettant l´accent sur notre position contre le système communiste de Cuba, qui nous détenait indûment, causant délibérément notre tragique situation. Nous réalisions alors, que les démoniaques dirigeants de Cuba auraient pu aussi bien  nous emprisonner vraiment et pour toujours, et détruire le Sanctuaire Spirituel par une nouvelle loi ou une bombe, à son gré. Nous sûmes alors aussi ce que veut dire vivre en danger, et nous n’y faisions pas attention, étant arrivés  au-delà de  l’endurance humaine. Nous pressentions aussi que si les autorités communistes de Cuba avaient osé échafauder de toutes pièces un cas contre nous, ou nous diffamer et nous fusiller pour n’importe quel crime imaginaire, notre Mission Spirituelle aurait gagné considérablement en sympathie et dignité  dans le monde entier, et notre anéantissement aurait été un digne holocauste qui aurait prouvé en proportion inverse ce que le communisme este réellement, car nous avions toujours tenu le monde extérieur bien informé de notre tragédie à Cuba.

Le régime communiste aurait pu facilement nous annihiler, naturellement, si nous avions eu la moindre minime possibilité de culpabilité d’une manière ou d’une autre, aussi son principal objectif n’était pas tant un quadruple crime ou l’extirpation d’ennemis déclarés du cauchemar économique communiste et de la diabolique philosophie de violence, comme ce premier objectif fut toujours ou de confisquer ou hériter les archives générales de Domaine Spirituel Universel et du Musée Vivant Mondial de l’Histoire de l’Humanité, desquelles nous étions les dépositaires légaux depuis 1945. Le Gouvernement de Cuba était, malgré tout inhibé, car nous lui prenions toujours beaucoup les devants dans tous ses coups, et quand il voulait mettre la main sur nous, nous lui avons laissé savoir que nous étions des Missionnaires Spirituels connus internationalement et que tourte tentative pour nous nuire ferait tomber un mépris universel sur Cuba et la honte sur le communisme; quand il chercha à prendre quelque action contre notre Sanctuaire Spirituel nous avons invoqué la sainteté de la Religion et su exiger le respect qui revient aux Droits Humains et à l’opinion publique mondiale. Nous nous efforcions ainsi de rester le dernier rempart de spiritualité à Cuba, et nous y réussîmes dans une grande mesure, jusqu’à ce que nous fûmes délivrés. Nous avons triomphé en fait sur le brutal militarisme d’une des plus sanglantes tyrannies du monde entier de tous les temps, sans la moindre arme ni colossale armée, mais plutôt avec notre courage moral, notre dignité spirituelle et l’opinion mondiale.

Entre temps le Gouvernement de Cuba recevait des câbles par douzaines chaque semaine et des lettres par centaines chaque mois, réclamant notre mise en liberté de cette injustifiable détention, ainsi qu’un traitement plus humain et plus de respect pour les Missionnaires Spirituels et Ministres  religieux. Les nombreux télégrammes et lettres envoyés à l’Organisation des Etats Américains, aux Nations Unies, à l’UNESCO, etc…, commençaient à être amplement connus et certains gouvernements témoignèrent une sympathie profonde pour notre cas, nous proposant de nous aider d’une aider d’une manière ou d’une autre, car il était évident que nous souffrions un martyre et remplissions une tâche dans l’intérêt de l’humanité entière. Cuba resta impassible malgré tout comme si elle avait décidé anéantir à jamais la religion et de Domaine Spirituel Universel par notre perte individuelle. Sur ce, le 17 mars nous reçûmes une communication de M. Luis Sobral, en quelque sorte le Grand Inquisiteur de Cuba, l’homme qui décide qui peut ou non quitter le pays. El nous rendit visite à notre Sanctuaire, disant que le Gouvernement était profondément intéressé à nous accorder toutes les garanties indispensables et nous faciliter notre départ de Cuba. Ceci nous parut trop beau pour être vrai, aussi nous lui demandâmes des preuves de sincérité. Un bateau devait lever l’ancre incessamment pour Amsterdam, de sorte qu’en deux jours à peine nous avons entassé nos archives et effets personnels dans 17 caisses. Nous nous préparâmes pour prendre un avion pour même destination de 19.

Amsterdam était la seule voie libre qui restait à notre disposition, et nous avions l’intention d’en tirer les avantages en dépit des conséquences ultérieures.

A la dernière minute, nous avons été obligés de faire « cadeau » au Gouvernement de notre piano et de quelques autres meubles, tandis que tout le reste dût être abandonné, car selon la loi, aucun meuble ne peut sortir  de la maison sans un permis spécial. Quant à notre Compte Bancaire, el fut décongelé et le Gouvernement paya nos billets de  voyage avec une partie de nos fonds. On nous accorda $2.000 en devises américaines pour les dépenses de voyage, mais ceci ne fut en réalité que théorique, car l’on n’en toucha seulement que 50. En réalité nous avons été confisqués ce qui nous a paru tout à fait une rançon qui nous permit de jouir de la liberté….

Jusqu’au dernier moment, on nous imposa des difficultés et complications extrêmes à  tel point que le d`part de l’avion de la KLM sur lequel nous allions voyager fut retardé de plus d’une demi-heure à cause de nous. Nous fûmes, pour ainsi dire, « flanqués » dans l’avion sans VISAS ni CERTIFICAT MEDICAL, et même sans l’obligatoire pesage de nos personnes et de nos bagages. Tout fut fait dans une épouvantable ruée générale et l’on nous accorda un traitement diplomatique puisque nos bagages furent fourrés dans l’avion et expédiés sans inspection douanière. Evidemment, à la dernière minute, nous avons joui de cette attention diplomatique spéciale très probablement dans l’intention d’effacer nos mauvaises impressions dues aux terribles traitements que nous avions dû subir si longtemps.

Maintenant nous pouvons dire que nous savons ce qu’est le COMMUNISME, l’ayant expérimenté dans notre propre âme et sang.

Nous fûmes reçus des plus aimablement par les autorités Hollandaises quoique nous n’ayons pas eu les documents nécessaires. Il était trop évident que nous avions ECHAPPE DE L’ENFER à la recherche d’un refuge parmi des gens vraiment décent, cultivés et humains.

Maintenant nous devons trouver une véritable demeure paisible, un refuge dans le plein sens du mot. Nous pensions aller aux Etats-Unis car nous y avons tant d’amis et d’organisations. Notre cas est, naturellement, plutôt spécial. L’Amérique nous accueillera sans doute, nous l’espérons légalistes.

Nous n’avons vraiment nulle part ailleurs où aller. Si l’Amérique nous rejette comme les communistes de Cuba l’ont fait, nous serons obligés de chercher asile ailleurs. Dieu seul sait quel est notre destin immédiat. Nous sommes Serviteurs de Dieu, de la Vérité Spirituelle et de l’Humanité, et nous savons qu’à la longue notre esprit missionnaire triomphera su la confusions et les basses passions mondaines et sur l’humanité de l’homme envers l’homme.

En tant que pacificateurs, nous ne pouvons qu’attendre notre destinée en pleine confiance et sans la moindre crainte. Nous sommes certains que nous avons vécu le pire quand nous avons connu le COMMUNISME.

***

Nous n’avons pas de temps à perdre. Nos fonds s’épuisent. Nous devons trouver une solution immédiate à notre problème qui est celui de toute l’humanité.

Notre attitude envers le communisme à Cuba reste un vivant exemple pour toute l’humanité. Maintenant nous voulons que le monde entier sache exactement ce qu’est le communisme afin que ce fléau puisse être évité partout où el montre sa hideuse face.

Quelques jours avant notre départ de Cuba, le Commandant Fidel Castro parla à la radio, répondant à nos lettes et disant implicitement que le communiste n’était pas un ennemi de la religion, mais que toutes les religions devaient œuvrer à l’unification de l’humanité, et  nous entendons le relever sur son propre terrain. Maintenant  nous savons de quoi nous parlons et ayant passé par l’expérience de l’esclavage, nous savons que nous n’en voulons à aucun prix, et comme Patrick Henry, nous disons ; « DONNE-MOI LA LIBERTE OU DONNE –MOI LA MORT ».

Amsterdam, le 23 mars 1962

Blanche Ledran                            Pr. OM Lind

Grand Chancelier                          Grand Patron

Micheline Héraud                          Marie Peurozet
Secrétaire Générale                        Relations Publiques Internationales