QU’ EST-CE  QUE  L’  U.S.U.

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L’ U.S.U.  n’est pas une doctrine que l’ on adopte, mais plutôt un idéal que l’ on réalise.  Ce n’est pas non plus  une  Eglise  où l’ on va tout demander, même ce que l’on ne mérite pas,  mais  plutôt  un  chantier  où  chacun  trouve  la  tâche  et  les  bénéfices  qui  lui  reviennent...  A  l’ USU,  on  n’y va  pas  pour se gaver de richesses  sans  les  créer,  mais  plutôt  collaborer à sa réalisation  pour  le  bénéfice  de tous ceux qui  y  participent  dans  l’ esprit de  coopération.  L’ USU  n’est rien  si  l’ on  n’ y met  rien,  et  c’est  rout  si on  y  verse son coeur ;  c’ est  une  banque  de  capitalisation  des  énergies  vitales  où  l’ on  voit  grandir  les  forces  que  l’on  y  verse.

L’USU  est  faite  pour  SERVIR,  et  on  y  est  également  servi  dans  la  mesure  où  l’on  ose  et  se  dévoue  à  servir.  L’ USU  ne  sert  pas  d’Eglise ou  de  parti  en  particulier,  et  ce  n’ est ni  une  Religion  ni  une  forme  de  Politique.   C’ est  l' âme  de  l’ humanité en  plein essor  au  service  des  besoins  de  l’ homme  d’ après  les  Principes  Universels.  C’ est une forme osée pour résoudre les problèmes du monde,  mais  au  moins  elle ne porte  préjudice  à  personne,    elle  n’ est pas fondée sur  l’ égoïsme  ni  sur  des  dogmes  autoritaires  ou  des  préjugés  totalitaires,  et  surtout  elle  apporte  un  remède  à  tous  les  maux  de  l’ homme,  évite  les  vices  et  développe  de  meilleures   dispositions   bio-psycho-somatiques   et   de    dynamique    chez  l’ homme.

L’ USU est une oeuvre pour des âmes de sélection, mais toujours au bénéfice  de  l’ humanité  entière,  particulièrement  de  l’ homme  commun.  Du  CITOYEN  INCONNU,  des  âmes  humbles  du  monde.  L’ USU, c’ est vraiment UN  CONGRES  MONDIAL  PERMANENT  ET  UN  COMMONWEALTH  PACIFIQUE  D’ HOMMES  LIBRES, par-delà  toutes  les  Eglises,  les  Nations, les  Partis et les Clans  différents  qui  luttent  entre  eux  pour  s’ imposer  mutuellement  toujours  aux  dépens  des  autres.   L’ USU  offre  un plan de salut, de paix et de dignité intégrale à l’ homme,  tandis que les systèmes les plus divers, les sectes, les écoles et  les partis se honnissent, se haïssent, se calomnient et s’ entr’égorgent sans apporter au monde la  moindre  solution  aux  problèmes que  l’ on  confronte.  L’ USU  offre, enfin, une oasis de paix et de  jugement sain à  tous  ceux  qui  veulent  bien travailler  à  la  réhabilitation  du  conglomérat  social  dont  ils  usufruitent la dignité et  les  bénéfices  exclusifs,  tandis qu’ en dehors  les  gens  se  traquent mutuellement  comme  des  bêtes affamées,  ensanglantant le  monde  à  cause  de  leurs  passions  exaltées  et  jamais assouvies.

L’ USU  n’est pas une mystique et ce n’est certainement pas une métaphysique.  C’ est pourtant un moyen et une finalité en soi, où l’ homme se réhabilite lui-même en conscience, se mûrit mentalement et s’ illumine  spirituellement  en  un  rayonnement  dans  les   confins  de  l’ éternité.

Mais pour devenir  UNIVERSIEN  il  faut avant tout avoir  souffert.  Autrement on ne saurait  comprendre  cet  idéal de réhabilitation humaine intégrale et d’ émancipation spirituelle.  Aussi, il faut le  vouloir  sans cesse,  et  s’efforcer  de  comprendre  ses   motifs  et  de  réaliser  ses  finalités.  L’ USU  n’ est pas une doctrine que l’on avale comme  une  pilule  pharmaceutique,  ou  une formule toute faite que  l’ on reçoit comme un coup d’assommoir,  mais  plutôt  un   effort coopératif  où le coeur et l’intellect des hommes de bonne volonté se galvanisent en un suprême propos de réhabilitation morale, culturelle, économique et  sociale, pour le bien-être et le bonheur de tous.  L’USU,  ce n’ est pas une  force  hypnotique que  l’on subit, mais une certitude que l’ on développe  en  soi  par  la  voie  de l’ effort  sincère sur soi-même aussi bien que sur les plans de la vie quotidienne.

L’ USU  n’exige pas de tous ses  participants d’ être de  parfaits  penseurs ou des paradigmes de l’idéal ;  mais au moins si  chacun est sincère et veut bien coopérer dans un esprit de respect  mutuel et dans le but d’ un bien-être commun  il  sera  impossible  de  ne  pas  parvenir  à  sa  pleine  réalisation.  On ne peut pas obliger des gens qui ont subi toute leur vie le joug des dogmes les plus divers, à devenir du jour au lendemain des  CITOYENS  DU  MONDE,  libres,  compréhensifs, paisibles et  respectueux d’ autrui,  car  ce  serait comme  demander  à  un  homme  de  devenir  oiseau.  L’ USU,  donc,  est  aussi une  grandiose  école  où  l’ on  apprend  à  penser,  à  comprendre la vie,  et  à  vivre  dans  le  plein  respect  des  âmes  qui  cherchent, qui veulent  aimer,  et  qui ont  droit  au  bonheur.

Mais  l’ USU n’intervient pas dans les affaires de conscience de  ses  participants.  Elle  ne  limite  pas  la  liberté  des  gens, pour autant  que  chacun  coopère  sincèrement  à  la  réalísation  de  l’idéal  commun  qu’ elle incarne.  Chez  nous,  nul  n’ a le droit de s’ imposer à quiconque,  car  parmi nous  tous sont  affranchis,  tous ont  droit  à  la  vie  du  même  chef,  et  personne ne  peut  s’ imposer ou commander dictatorialement, théologiquement ou par des préjugés.

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Il faut avant tout en finir avec  l’ “égocentrisme”,  le premier de tous les maux de l’ homme  et  qui  engendre  tous  les  crimes  et  problèmes du monde.  C’ est là aussi  qu’ il faut chercher l’origine des dogmes, ces défaillances  de  la  raison  qui  se  projettent  dans  l’ histoire  sous  la  forme  d’ obscurantisme.  Cet  obscurantisme, à son tour, crée  l’ ignorance, la faiblesse  morale  et  l’ esclavage social.  L’ ignorance elle-même est une forme d’indigence,  de rachitisme  et  d’assujettissement   spirituel.

Il  faut  éduquer  l’ homme   afin   qu’ il trouve  sa place dans la somme de l’ histoire, maîtrise ses sens, cultive ses facultés mentales, éveille et  applique son potentiel de conscience et, enfin, s’émancipe spirituellement dans un riche rayonnement de nobles sentiments et de certitudes magnifiques.  Les certitudes sont les conquêtes de  l’Esprit dans les sphères de la vie au-delà de la raison, tandis que les dogmes sont des  défaillances,  des leurres calculés et des monstruosités de la raison.  L’ homme  doit être muni de forces et d’aptitudes, avant de se concrétiser dans des croyances, car  il doit au moins être capable de savoir  pourquoi il croit et de se  comporter au cours de la vie selon son savoir intime.

L’ homme ignorant est toujours moralement  faible, et un retardataire dans le jeu des forces sociales.  Il est victime de sa myopie mentale et de tous les dogmes qu’ on lui impose, soit des idéologies religieuses et politiques.  Il faut, répétons-le bien, délivrer l’ individu de ses propres limitations, l’enlever  des  pénombres de son âme, l’ élever au-dessus  de ses propres  faiblesses, si nous voulons vraiment qu’ il évolue et qu’ il justifie son existence noblement.  En  procédant ainsi  on facilite l’oeuvre des Eglises et des partis politiques car on  capacité  l’ individu  pour les fonctions et finalités qui lui sont proposées par ces systèmes.